Le temps de bien choisir car l’immobilier, c’est avant tout de l’humain

Q: Pour commencer, Xavier, quelles sont tes passions ?

R: J’aime la nature, c’est vraiment ce qui me ressource. Fendre du bois, bricoler, être dehors… tout ça me fait beaucoup de bien. Plus jeune, je jouais au rugby, et aujourd’hui j’accompagne ma fille dans son club de basket. Donc oui, j’ai toujours gardé ce goût pour la nature, le sport et la compétition.

Q: Et côté professionnel, peux-tu présenter les services que tu proposes ?

R: Je suis conseiller immobilier. J’accompagne les personnes dans leurs projets : vendre ou acheter une maison, un appartement, un terrain. Je travaille aussi sur la mise en location et peux assurer la gestion locative.

J’aide aussi bien les vendeurs que les acquéreurs, et je suis présent sur tout le Pays Basque et le sud des Landes.

Q: Donc c’est bien le métier d’agent immobilier ?

R: Oui, c’est essentiellement ça. Mais avec une approche particulière : je prends énormément de temps avec les gens, bien plus que ce qui se fait habituellement dans le métier. Pour moi, il s’agit d’un accompagnement humain, pas d’une simple transaction.

Q: Pourquoi avoir choisi ce métier ?

R: C’est une vocation que j’avais depuis longtemps. Avant, je travaillais dans l’aéronautique. En 2018, j’ai décidé de tout changer. Je savais que ça impliquait des formations, une situation financière différente, une nouvelle façon de vivre.

Je me suis dit : "fais de ta passion ton métier et tu ne travailleras plus un seul jour de ta vie »...

...Et c’est vrai !

Q: Ce choix est assez éloigné de ton ancienne carrière…

R: Totalement. Mais comme on peut aimer le vélo et le badminton, on peut aussi changer complètement de voie !

Ce qui m’a surtout guidé, c’est l’empathie. Même si ce n’est pas toujours considéré comme indispensable dans l’immobilier, pour moi c’est fondamental.

Un achat immobilier est un moment clé dans la vie des gens. Ce n’est pas une paire de chaussures… On parle d’un lieu de vie, d’un engagement énorme.

Alors je laisse du temps, beaucoup de temps, pour que les gens puissent réellement se projeter. Une visite peut durer 1 h 30, parfois plus. Et les clients apprécient.

Q: Selon toi, quels sont tes atouts ?

R: La franchise, le temps que je consacre, et aussi mon réseau. Je fais partie du réseau IAD, qui regroupe 15 000 conseillers en France.

Et je n’ai pas d’agence physique, ce qui permet d’avoir des honoraires souvent 10 à 20 % moins élevés.

Je rencontre les vendeurs et les acheteurs chez eux, ce qui crée un climat différent, plus chaleureux, plus vrai et de confiance.

Q: Comment trouves-tu de nouveaux biens à vendre ?

R: Beaucoup par bouche à oreille. Les gens me recommandent, et ça, c’est précieux. J’ai aussi un réseau d’apporteurs d’affaires que je rémunère légalement.

Mon épouse travaille aussi dans l’immobilier: on partage les mêmes valeurs, même si chacun a son activité.

Q: Et comment gères-tu les acquéreurs ?

R: J’ai une liste d’acquéreurs en attente. Dès qu’un bien correspond, je relance.

Mon rôle, c’est d’être honnête, de dire ce qui est pertinent ou inutile, notamment sur les travaux. Beaucoup de vendeurs pensent qu’il faut refaire une cuisine ou changer les sols avant une vente, mais ce n’est pas toujours valorisable.

Q: Quelles difficultés rencontres-tu aujourd’hui ?

R: Principalement le contexte économique et politique, qui freine certaines décisions.

Mais paradoxalement, c’est une période intéressante pour acheter :

  • les taux sont autour de 3,15 %,
  • les prix sont globalement à la baisse,
  • et on pourra renégocier le prêt plus tard si les taux baissent !
  • Q: Être basé à Urcuit, c’est un avantage ou un inconvénient ?

    R: Un avantage et un plaisir. Urcuit est très demandé, agréable, bien placé.

    Et on a même un café associatif dynamique qui fait vivre le village.

    Je travaille dans un rayon de 45 minutes, ce qui permet de couvrir efficacement le Pays Basque et le sud des Landes.

    Q: As-tu une anecdote ?

    R: Oui, récemment j’ai passé 4 heures avec des vendeurs dont la maison ne se vendait pas depuis 2 ans avec une agence traditionnelle.

    Ils m’ont choisi car j’ai vendu le bien d’un voisin, et je leur ai proposé une approche plus complète : prise de mesures, analyse, explication de la stratégie, et estimation de travaux via un professionnel.

    J’aime aussi rassurer les futurs acquéreurs avec des devis réels : certaines personnes imaginent des travaux à 50 000 € qui en coûtent en réalité 15 000 €.

    L’immobilier, c’est avant tout rendre possible et rassurer.

    Q: Et pour les années à venir ?

    R: Mon objectif principal, c’est l’épanouissement de mes filles. Professionnellement, je souhaite rester dans cette dynamique : accompagner, conseiller, former éventuellement, mais sans chercher à créer une grande structure.

    J’aime mon métier comme il est.

    Q: Les nouvelles technologies ont changé ta manière de travailler ?

    R: Oui, énormément :

  • Photographie pro grâce à des outils modernes
  • Retouche et réaménagement virtuel (mettre un lit dans une pièce qui sert de bureau, etc.)
  • Visites virtuelles 360°
  • Utilisation d’un drone pour montrer l’environnement, les toitures, l’orientation
  • Ça permet plus de transparence, et surtout d’aider les acheteurs à prendre les bonnes décisions.

    Q: Un conseil pour les jeunes générations ?

    R: Oui : investissez dès que possible, même si ce n’est pas dans le logement que vous allez habiter.

    Si on ne peut acheter qu’un T1 ou T2, il vaut mieux commencer par ça, le louer, et construire un premier patrimoine.

    Cela montre à la banque qu’on sait gérer un bien, et ça permettra plus tard de viser un logement plus grand.

    C’est une marche importante, même si elle demande quelques sacrifices au début.

    Q: Et un film, un livre ou un spectacle à recommander ?

    R: J’aime les classiques : Les tontons flingueurs, avec les dialogues d’Audiard. C’est intemporel.

    Et aussi La cité de la peur des Nuls, parce que ça permet de décompresser et de rigoler. J’aime bien ce qui nous fait oublier les soucis.

    Un livre : Da Vinci Code de Dawn Brown

    Q: Un dernier message ?

    R: Oui, on lance une collecte de jouets en partenariat avec la Croix-Rouge.

    On a deux points de collecte :

  • au café associatif d’Urcuit,
  • et à Biomonde à Lahonce.
  • Les jeux, jouets et livres en bon état feront des heureux à Noël.

    Alors n’hésitez pas !

    Bouton copylinkCopier le lienBouton sharePartager par mail
    Rencontre avec ... Xavier 🎤
    <
    1 / 4
    >
    Retour aux infosBouton homeAccueil